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Foire aux questions

Les questions suivantes sont les plus couramment posées au sujet du procédé de désacidification Bookkeeper. En voilà les réponses. Pour toute question supplémentaire, veuillez communiquer avec nous.

1. Le procédé de désacidification Bookkeeper : qu’est-ce que c’est ?
Le procédé Bookkeeper conserve et protège tous les matériaux à base de papier. Il consiste à recouvrir la structure du papier d’un tampon alcalin non toxique. Ce matériau tampon neutralise les acides qui peuvent rapidement fragiliser le papier en le rendant friable.

Les matériaux tampons sont des particules microscopiques d'un composé alcalin (oxyde de magnésium). Les particules sont dispersées et suspendues dans un liquide inerte (un mélange de matériaux fluorés non toxiques). La dispersion peut être appliquée par trempage ou par vaporisation. Lorsqu'elles entrent en contact avec le papier, les particules alcalines se fixent et se mélangent à sa structure, puis le liquide inerte s’évapore. Étant donné que la formule ne contient pas d'eau, le liquide ne fait pas gonfler les fibres de papier et ne « mouille » pas le papier. Ceci empêche le papier de se gondoler ou de durcir suite à l'application.

Le procédé ne demande aucun séchage antérieur au traitement, ni temps de pause ou conditionnement du papier après le traitement. De petits lots de matériaux sont plongés dans le bain de traitement puis sont doucement agités pour assurer une couverture uniforme. Le bain de traitement circule continuellement pour filtrer la poussière et les saletés qui se décollent des livres et pour contrôler et maintenir la concentration correcte des matériaux de traitement. Les matériaux de traitement sont ensuite vidangés et le liquide restant s’évapore ou est récupéré. Le taux d'humidité du papier n'est pas affecté par le traitement qui dure environ deux heures.

Pour pouvoir contrôler la qualité, les matériaux sont traités individuellement ou par petits lots. Le pH final du papier traité dépend beaucoup de la composition du papier avant le traitement. La gamme des pH qui peut être obtenue varie entre 7 et 10, alors que des résultats typiques oscillent entre 8,0 et 9,5. Une quantité suffisante de matériel alcalin est ajoutée au papier afin d'offrir une réserve alcaline protectrice. Une réserve typique correspond à l’ajout de 1,5 % en poids de carbonate de calcium, soit 300 milliéquivalents par kilo.

Durant les premières semaines suivant le traitement, les particules d'oxyde de magnésium combinées avec l’humidité de l'air, forment de l'hydroxyde de magnésium, aussi un tampon alcalin non toxique. Ces particules tampons absorbent et neutralisent immédiatement les acides contenus dans le papier. Le matériau continue à absorber l'acide durant toute la durée de vie du papier. Il s'agit d'un traitement permanent, n’ayant pas besoin d’être réitéré dans des conditions de stockage normales.

2. Le procédé de désacidification Bookkeeper est-il efficace ?
Les matériaux traités ont été testés et comparés avec des échantillons de contrôle non traités, lors d'essais indépendants effectués par la bibliothèque du congrès américain, par l'institut des sciences et technologies du papier (Institute of Paper Science and Technology) d’Atlanta, par l’institut de la permanence de l’image (Image Permanence Institute) de Rochester, par l’Institut Royal du Patrimoine Artistique (Belgique), par le centre de recherche sur le papier et le carton (TNO Centre for Paper and Board Research) situé au Pays-bas, par l'école supérieure Suisse « Berner Fachhochschule » et par la société philatélique américaine (State College). Les tests qui portent sur le vieillissement accéléré montrent qu’en général, le traitement Bookkeeper prolonge au moins de trois à cinq fois la durée de vie utilisable des matériaux à base de papier. Bien que le vieillissement artificiel ne reproduise pas exactement les effets du vieillissement naturel, la nature du test tend à fournir des résultats prudents, ce qui nous laisse présager un délai de vie après traitement supérieur à ces données.

3. Comment le traitement agit-il ?
Les particules alcalines qui recouvrent la structure du papier sont minuscules. La taille moyenne des particules est d'environ 1 µ. Les particules sont produites à l'aide d'une technologie qui les dote d’une surface absorbante interne 250 fois supérieure à celle d'une particule normale. Grâce à leur surface importante, les particules pénètrent et se fixent sur les fibres de cellulose du papier où elles agissent comme des éponges chimiques, absorbant les acides.

Les acides du papier bougent librement. Cela peut être constaté lorsque du papier acide endommage des matériaux voisins non acides. Des boîtes ou des dossiers traités au tampon alcalin, mais contenant des papiers acides peuvent devenir acides à leur tour en quelques années. Dans des conditions de stockage normales, l'acide réagit très lentement au contact des fibres en cellulose, mais très rapidement à celui des matériaux alcalins. Le procédé Bookkeeper joue sur la différence entre ces taux de réaction pour protéger le papier. Au sein de la structure du papier, les acides se déplacent parmi les fibres de cellulose où ils sont rapidement absorbés et neutralisés par les particules alcalines très absorbantes, avant même qu’il leur soit possible de réagir avec les fibres de cellulose et de les affaiblir.

4. Quels matériaux peuvent être traités ?
Le procédé Bookkeeper s’applique à tous les matériaux à base de papier, tels les documents reliés et non reliés, qu’ils soient imprimés ou écrits à la main, le papier journal, les livres, les lettres et les enveloppes, les timbres d'affranchissement et les objets de collection en papier, les brochures et le papier couché, telles les cartes et les affiches. Le procédé n'utilise aucun solvant et agit sans produire de bavures ni déplacer, décoller ou abîmer les encres, les adhésifs, les couvertures, le cuir, le plastique, les métaux ou les tissus.

Le procédé de traitement est très doux, mais les matériaux à traiter doivent être stables et capables de résister à une manipulation prudente. Les matériaux en mauvais état ou trop fragiles pour être manipulés ne doivent généralement pas subir ce traitement.

5. Le procédé peut-il être utilisé sans risque sur les photos ?
L'institut de la permanence de l'image a testé des matériaux photographiques en contact avec le papier traité et a conclu que notre application satisfaisait aux exigences du test d'activité photographique (PAT). Cependant, ce procédé n'est pas conçu pour être utilisé avec les photos et n’offre aucun bénéfice dans le cas d’une telle application. Les photos peuvent être stockées en toute sécurité avec les matériaux traités, sans effet nocif causé par le traitement.

6. Le procédé est-il sans risque pour les couleurs et les encres ?
Le procédé Bookkeeper ne contient ni solvant ni eau. Lors de l'évaluation indépendante de ce procédé sur des centaines d'échantillons d’encres et de papiers datés de 1870 à nos jours, aucune encre ou couleur n’a été dissoute, n’a déteint ou n’a dégorgé.

Dans certains cas, la teinte de la couleur peut être affectée par la modification du pH passant d’acide à alcalin. Mais même les couleurs sensibles aux pH restent généralement intactes, à moins que le papier ne soit mouillé ou conservé dans des conditions très humides. Le procédé Bookkeeper ne doit pas être utilisé sur des « bleus » ou sur d’autres matériaux similaires, car leurs couleurs peuvent être affectées par l'augmentation du pH.

7. Quelles sont les conséquences pour les matériaux brillants ou encapsulés ?
Le procédé n’agit pas sur les matériaux non absorbants (tel le plastique), qui peuvent cependant être traités sans être endommagés. Le produit ne pénètre pas le revêtement plastique des matériaux encapsulés. Un léger revêtement de matériau alcalin reste visible sur la surface du papier. Il peut être éliminé à l'aide d'un chiffon doux et sec.

Le procédé Bookkeeper n’agit que partiellement sur les matériaux en papier couché. Ce type de papier n’absorbe pas autant de tampon alcalin et reste, lui aussi, recouvert d'un léger revêtement. Le matériau de surface peut être enlevé en l’essuyant, mais le papier conserve une certaine quantité de tampon alcalin.

8. Le procédé empêche-t-il le papier de jaunir ?
Non, les papiers tels que le papier journal contiennent des impuretés chimiques qui réagissent à la lumière et l'oxygène. Avec le temps, ils jaunissent. Le traitement n’accélère pas cet effet.

9. L'augmentation du pH entraîne-t-elle une hydrolyse alcaline ?
Non. Le pH maximum qui peut être atteint à l’aide d’oxyde de magnésium (10,4) est sensiblement inférieur à celui nécessaire pour causer l’affaiblissement de la structure du papier de cette manière. Une hydrolyse alcaline ne se produit que lorsque les valeurs du pH sont bien plus élevées, que les températures sont bien supérieures à la normale et en présence d'eau liquide excessive.

10. Le procédé est-il dangereux ?
Le procédé Bookkeeper ne contient aucun ingrédient dangereux, toxique ou inflammable. Le matériau sèche sans odeur et peut être utilisé dans des endroits normalement ventilés et sans normes d’émission spéciales.

11. Des tests supplémentaires sont-ils prévus ?
Preservation Technologies s'engage à conduire et à soutenir des recherches continues sur la déacidification. Nous soutenons actuellement des recherches menées par des organismes indépendants qui étudient le vieillissement du papier dans des environnements pollués, les effets du vieillissement sur le cuir, sur l'encre métallogallique, sur les textiles et les æuvres d’art, le vieillissement accéléré à températures réduites et les effets immédiats sur la solidité du papier et sur les æuvres d’art en papier. Veuillez nous contacter pour discuter en détail de ces projets ou bien plus encore.